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2 mars 2007

Coeurs de femmes

Vendredi soir 19h30 - Le grand journal Canal +
Rédacteur en chef Nicolas Sarkozy

Son premier invité : Mona Chasserio - une association Coeur de femmes
www.coeurdefemmes.com

C'est à elle que je pense en écrivant ce post. Elle se bat depuis plusieurs années pour les femmes. Les femmes de la rue , prostituées, sans domicile fixe, battues par leurs compagnons... Ce qu'elle dit me parle. Non pas parce que je suis une femme , mais parce qu'aujourd'hui et de plus en plus cette souffrance me touche.
La souffrance des hommes et des femmes qui chaque jours, chaque nuits se retrouvent dans la rue, parce que pas d'abri, pas d'amis, pas d'amour ! Parce qu'encore trop souvent nous n'osons pas les aborder pour discuter un peu, parce qu'ils ne laissent pas approcher de trop près.

J'en ai un exemple sous les yeux quelques fois. Le lieu où je travaille est un lieu public, et il arrive que de temps en temps une femme "de la rue" passe par là. Elle est extrêmement discrète. Elle vient lire le journal, en profite pour faire un brin de toilette : se brosser les dents, se laver les cheuveus qu'elle porte courts (volontairement j'imagine). Elle vient se poser près de nous quelques instants, et quand on lui propose un café elle refuse, systématiquement. La première fois on se vexe. Puis les suivantes on espère que cette fois-ci elle acceptera. Peut être qu'un jour elle dira oui, peut être qu'elle comprendra que ce n'est qu'une main tendue, oh juste une menotte !
pas question bien sûr de lui faire l'aumone, mais envie de lui dire "comment allez-vous, comment puis-je vous aider ?"

Nous sommes trop frileux, trop égoïstes.

Ils sont fiers, ils ont raison, c'est difficile de dire aidez-moi, je ne peux plus le faire moi même, je n'en ai plus la force ! C'est à nous d'être là, même si ce n'est que par les mots. Il faut que demain nous ne trouvions plus d'hommes, de femmes, d'enfants dans la rue.
Parce que demain ce peut être nous !

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20 février 2007

Je voulais te dire

Une vie qui s'en va, une amitié qui se termine, finalement c'est pareil !
La douleur est différente, mais elle fait tout aussi mal.
Je ne sais pas si tu me liras, peu importe après tout.
Finalement tu as gagné ! Et j'ai perdu.
Perdu parce que j'y croyais à notre amitié. C'est dommage mais peut être que je le mérite. Finalement c'est toi qui décide.
Alors voilà, je voulais te dire...
J'ai été ravie de notre rencontre, car je trouve que c'est une belle rencontre.
Elle reste bien au chaud parmi mes bulles.
Prend soin de toi, et belle vie à toi et aux tiens
Je t'embrasse.

17 février 2007

Des idées...

Je n'avais pas d'idées ou plutôt je pensais ne pas en avoir, mais à force de passer du temps à lire toutes ces histoires, récits, pensées... voilà que mon esprit s'est mis en éveil !
Je vais donc me mettre à mon crayon !
A très vite donc !!

9 février 2007

La lettre

Un ami m' a dit un jour (le jour de mes 25 ou 26 ans) :
-"si tu devais faire un bilan, jusqu'à aujourd'hui" ?
Je me souviens lui avoir répondu qu'il ne serait pas positif, que finalement je ne reviendrais pas en arrière. Pas une seule seconde.
Aujourd'hui t'écrire cette lettre me permets d'avoir un discours différent, et j'en suis heureuse.
Quelques 17 années plus tard je sais que toutes ces galères m'ont servie. Pas question de larmoiement, ni de s'apitoyer ce n'est ici pas le but.
Je veux juste te raconter ces belles rencontres, ces amitiés magnifiques qui aujourd'hui encore te procurent de ces belles bulles dont tu es déjà si friande. Cette relation si particulière avec celle qui sera ton meilleur guide, ton amie, ta frangine, ta confidente, ton soutien, ta maman. Te dire aussi que malgré tout tu sauras faire la paix avec toi m^me; mais que le chemin a parcourir ne sera pas bordé de roses. Pas encore. Soit patiente (ça aussi tu l'apprendra). Tu touchera la grâce je peux te l'assurer, je l'ai vécu !!! Et pendant cette année de bonheur absolu tu saura avec certitude que rien n'a été en vain. Un de tes plus beau bonheur portera cheveux blonds et yeux malicieux. Et puis quand tu n'y croira plus, tu recommencera à croire.
Je ne devrais pas te dire tout ça, mais je sais les moments de doutes et les "j'en ai marre de tout". Alors tient bon ! Je te promets ça en vaut la peine.
La vie est belle c'est une certitude.
Elle te l'a appris; ELLE te l'a appris.
Je t'aime, je t'embrasse.
Mymm

9 février 2007

La lettre : explication

L'atelier d'écriture de la revue Psychologie a initié un exercice qui disait en substance :
"et si vous pouviez écrire à l'adolescent que vous étiez..."

Voilà je me suis moi aussi livrée à l'exercie !

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7 février 2007

Un regard

Un regard.
Ce regard là a suffi pour qu'elle sente subitement le trouble l'envahir.
Par curiosité tout d'abord elle l'a laissé faire.
Qu'allait-elle ressentir à se savoir ainsi observée ?
Par plaisir ensuite elle l'a laissé faire.
Jusqu'à quel point éprouverait-elle du plaisir ?
Entourée de cette foule, comme protégée par un cocon elle n'y a prêté attention, petit à petit elle a senti qu'elle baissait la garde.
Le regard s'est fait insistant. Bien plus troublant.
De ses prunelles, il est passé à sa bouche, son cou, pour s'appesantir sur sa poitrine. Il ne se cachait pas, le trouble fit alors place à de l'envie. elle aimait qu'il la regarde de cette façon. Comme s'il faisait connaissance avec son corps au travers de son émoi.
Elle s'est sentie rosir.
Ses pensée se sont éloignées du groupe pour ne se focaliser que sur lui, et ses yeux. Ce qu'elle offrait à son regard visiblement lui plaisait, il prenait tout son temps. Elle a senti cette chaleur l'envahir, de celle que l'on ne contrôle pas, qui monte en vous, inexorable.
Alors elle a tourné son visage vers lui, un peu, pas trop.
Juste pour qu'il puisse saisir son expression, son trouble. Tout son corps attendait son regard, tendu vers des signes qui ne trompent pas. Elle a senti cette fièvre grimper en elle, en mêle temps que l'envie de s'approcher un peu plus.
Il l'a compris. Il s'est éloigné. Un peu.
Elle a hésité, mais a fait quelques pas dans sa direction. Juste cette attirance, son regard à lui, son regard à elle. Tôt ou tard il faudrait qu'il l'approche, qu'il la touche. Il ne pourrait jouer indéfiniment sans s'en approcher. Le jeu serait d'autant plus beau, quand avec certitude ils y seraient entrés tous les deux.
Il a prit une inspiration comme pour dire quelque chose, mais n'a prononcé mot. Elle a entr'ouvert les lèvres, fébrile, impatiente de ce qui allait suivre.
Il est venu à elle.
Elle a senti son souffle chaud, si proche sur sa peau. Elle a reconnu son odeur et a fermé les yeux. L'ivresse de cet instant là, elle la connaissait. Ce désir elle le connaissait. Au delà de toute autre chose, elle se sentait envahie de cet homme, de cet amour là, qu'ils avaient tous les deux.
Alors, seulement à cet instant là, elle a posé ses mains sur lui...

3 février 2007

Le début ?

Serais-je assidue ou non je n'en ai pas la moindre idée . L'idée en tout cas est séduisante. Reste à passer à l'acte...

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